Manoscritto in francese a inchiostro nero. 3 bifoli, scritte 11 pagine. Dimensioni 180x112 mm.

SI AGGIUNGE: Id.: Lettera autografa siglata. Senza data (primi anni del Novecento) Manoscritto in francese a inchiostro nero. 2 bifoli intestati Stabilimento Balneario Regina Margherita Varazze, scritte 8 pagine. Alcune tracce di umidità. Dimensioni: 180x112 mm.

I DOCUMENTO: 'Ma toute chérie tu as parfaitement raison pour ce qui concerne la correspondance. Nous en causerons!... bientôt, je l’espère car ces maudites fêtes vont bientôt finir pour me permettre de venir t’embrasser. Et toi, ma bienaimée, tu passeras ton Noel, un peu tristement, j’imagine. Cela me rend mortellement triste […]la famille est un joug insupportable! […] Je voudrais tant être près de toi, pour te serrer sur mon cœur avec la plus torturante des délices, da baiser en baiser, sans fin, pour en mourir, pou en mourir! […] Mourir, oui mourir dans tes bras, sous tes lèvres hautes et douces que tu sais appuyer sur mon âme […] T’aimer, te posséder jusqu’à frôler ton âme, et la mordre et la boire, à travers tes seins, sur ta bouche et dans la fleur brulante de ta luxure, voilà mon seul rêve, ce soir […]'. II DOCUMENTO: 'La lettera inizia con la nota: Ecrivez moi toujours Rue Senato 2 Milan […] me voici fixé pour quelques jours après bien de détours à travers l’Italie. Je suis las de tout, de l’Art des rêves et de l’Amour! Il en faut bien des efforts pour vous oublier, car je sens de plus en plus que je n’aurai jamais vos lèvres telles que je les désire. Trop d’ambition vous brule pour que vous puissiez songer l’espace d’une heure au nostalgique mendiant d’amour qui, hélas, ne sait plus ou désaltérer la soif de son cœur! […] et c’est beaucoup […] vous demander toute votre âme en un long baiser. […] je songe que je ne saurais noyer l’insatiable amour que je porte dans mes veines […] Sous l’écrasement de ces nuits chaudes d’Aout, où la Lune basse s’endort abandonnée sur son coude (seul, visible) de nacre rose, à la dérive dans mes mers de ténèbres, votre triste ami vous rêve […]'.